Éditions Glénat BD. 160 pages. 2020

Résumé

Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d’un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d’homme, Bianca s’affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l’amour et la sexualité.

Coucou !

Cette BD m’a été offerte par mon mari. Je passais souvent devant, jetant un coup d’œil de temps en temps, mais je n’arrivais pas à me décider. J’avais peur de l’acheter et de ne pas la lire à cause des dessins qui ne m’attiraient pas.

Mon avis sur les graphismes n’a pas changé, bien que les couleurs choisies ont fini par me plaire. Le début de l’histoire m’a fait lever les yeux au ciel avec le mariage arrangé de notre personnage principal, Bianca, et encore, pour les autres femmes, elle a de la chance, il est jeune ! Bref, la condition de la femme en tant que bien à vendre au plus offrant m’a révulsé.

Cependant, l’histoire continue avec cette fameuse peau d’homme, j’avoue que le principe m’a un peu dérangé (c’est quand même glauque, elle sort d’où cette peau ?) , mais l’histoire commence vraiment au moment où Bianca décide de la porter et de voir le monde avec les privilèges d’un homme. J’ai aimé cette prise de conscience et son engagement à essayé de changer les choses.

En plus de ce féminisme, il est aussi question d’homosexualité, de personnes travestis et d’acceptation sans jugement de qui on est et de qui sont les autres.

Une BD à lire pour se rappeler que la condition de la femme n’évolue (très peu) que quand l’homme est privé de ces privilèges et que rien n’est acquis pour longtemps malheureusement.

De très belles lectures à vous !