Éditions L’Atalante. 144 pages. 2020.

Résumé

Quatre personnes, quatre planètes : un groupe d’astronautes part en mission pour explorer des planètes susceptibles d’abriter la vie.

Hommes et femmes, trans, asexuels, fragiles, déterminés, ouverts et humains, ils représentent la Terre dans sa complexité.

Au fil des ans et des atterrissages, ils découvrent des animaux étranges, de « simples » bactéries, et les dilemmes éthiques de l’explorateur bienveillant mais forcément intrusif.

Observer, c’est influencer. Exister, c’est agir.

Il faut savoir jusqu’où aller trop loin ; pour rencontrer l’Autre, il faut le mettre en danger.

Coucou !

Un peu plus d’une centaine de page pour un périple scientifique sur des planètes toutes différentes et pleines de découvertes avec des personnages qu’on apprécie pour leurs caractères bien à eux.

Ariadne, Jack, Elena et Chikondi sont des personnages qui se complètent aussi bien professionnellement que humainement.

Ce roman nous en apprend beaucoup sur les voyages spatiaux tout en étant assez simple pour ne pas nous perdre. J’ai aimé le système de somaformation et de torpeur (lisez le et vous comprendrez 😉), les différentes planètes qu’ils ont visitées et tout ça dans le but d’en apprendre plus sur la vie. Tout ça sans colonisation, ça change de ce dont j’ai l’habitude de lire en SF, space opera (bon d’accord j’en lis peu, je suis vite perdue dans le langage scientifique).

Ici Becky Chambers a su nous faire voyager avec suffisamment de connaissance sans nous perdre dans les détails. Le roman est crédible, on sent les recherches derrières. D’ailleurs, elle explique dans les remerciements d’où lui vient l’idée et indique les personnes qui l’ont aidées.

Je suis contente de l’avoir lu et j’espère que j’apprécierai autant ‘L’espace d’un an’ quand je me le serai procuré.

De beaux voyages livresques à vous !