Éditions Acte Sud Junior. 112 pages. 2018.

Résumé

Étienne était l’ami fêtard, l’incorrigible. Timothée, le garçon bien éduqué aux drôles de tics – il disait boom tout le temps. Une belle aventure de trois ans jusqu’à ce voyage scolaire à Londres. Jusqu’à ce que Timothée soit fauché par un fou de Dieu sur le pont de Westminster. Depuis la tragédie, Étienne cherche les mots. Ceux du vide, de l’absence. Étienne parle à son ami disparu en ressassant les souvenirs, les éclats de rire

Coucou !

Comment vous parler de cette centaine de pages ?

Je me suis retrouvée tellement bouleversée par les mots d’Étienne qui parle de Timothée, son meilleur ami décédé. L’auteur a une écriture si émotionnelle.
Nous oscillons entre anecdotes du passé et le manque de cet autre qui était tout… Rien qu’en écrivant ces mots, j’ai de nouveau la gorge serrée de mes sanglots refoulés. Parce qu’à ma la lecture l’émotion était bien là.

Nous ne pouvons pas imaginer ce que vivent les personnes subissant des attentas, les traumatismes, les pertes, les blessures physiques. Nous ne pouvons pas non plus imaginer ce que ressentent les personnes « survivantes », la famille, les proches. En lisant ces mots, c’est la douleur de la perte que nous voyons à travers les yeux d’un jeune homme qui se sent coupable, de ne pas avoir sauvé son ami, la culpabilité d’être toujours vivant et pourtant l’envie de vivre malgré tout.

Vous l’aurez compris, cette lecture est poignante. Cent pages qui parlent de comment survivre à la perte d’un être qui nous était si cher qu’on ne sait plus comment vivre.

Une raison de relativiser un peu nos vies actuelles.

À lire d’une traite pour ne rien manquer de toutes vos émotions.

Je vous souhaite un bon réveillon de fin d’année 2020 ! ❤️