Éditions Seuil. 141 pages. 2019.

Résumé

C’est un mot interdit, un mot tabou, un mot qui fait peur même à ceux qui s’y reconnaissent : « anarchisme » ! Et pourtant, cette vision du monde, bien loin des images de violence que les dominants répandent pour la discréditer, promeut la coopération, l’émancipation, le respect des êtres et du vivant. C’est ce que vous racontera ce livre, qui n’est pas un essai, mais une histoire : celle d’une femme « normale », qui n’aurait jamais pensé qu’elle était anarchiste, mais qui, au fur à mesure de son parcours intellectuel et politique, a découvert cette doctrine libératrice. Par son refus de l’autoritarisme et son souci de l’écologie, l’anarchisme se répand discrètement à travers la société et s’articule de plus en plus souvent, dans les idées et sur le terrain, avec l’écologie. Il était temps que l’on puisse de nouveau afficher sereinement ce mot. Et si, vous aussi, vous étiez anarchiste sans le savoir ?

Mon avis

Tout d’abord je voudrais mettre les définitions du Larousse des termes,

Anarchisme : Conception politique et sociale qui se fonde sur le rejet de toute tutelle gouvernementale, administrative, religieuse et qui privilégie la liberté et l’initiative individuelles.

Anarchie : État de trouble, de désordre dû à l’absence d’autorité politique, à la carence des lois.

Et voici l’article de Wikipedia sur l’Anarchisme bien plus complet si ça t’intéresse.

Anarchisme un terme qui fait flipper tout le monde, y compris moi, puisque la définition de ce mot tabou est le chaos, et ceci dans plusieurs dictionnaires. Mais l’Anarchisme, c’est avant tout une idéologie qui se base sur la liberté et l’initiative individuelle en rejetant le principe de hiérarchisation, ceci pour le bien de la collectivité. Surtout quand on regarde l’étymologie du mot qui veut juste dire absence d’autorité, de commandement.

Ici, Isabelle Attard parle de son parcours politique et comment elle a pris conscience qu’elle était anarchiste. Et je dois avouer que tout ce à quoi elle fait référence ne m’étonne pas, et encore moins dans le milieu politique.
Elle nous parle de différents exemples de communautés anarchistes qui ont fonctionné, ou fonctionnent encore et honnêtement ça laisse rêveur.

Je suis d’accord avec elle sur le fait que « L’Homme est un animal social » et qu’actuellement tout est fait pour qu’Il vive dans l’individualisme. Une fois encore, on peut se référer à tout ce qui se passe en ce moment. Heureusement, beaucoup de personnes font le choix de l’entraide.

Conclusion

Je suis contente d’avoir lu ce livre qui me permet enfin de comprendre pourquoi j’ai temps de mal à voter lors des élections, étant donné que peu de candidats représentent cette pensée anarchiste et veulent réellement la mettre en place.

Je pense que je lirai d’autre livre sur le sujet pour comprendre les différents mouvements anarchistes. Entre Bakounine, Proudhon, Elisée Reclus, Kropotkine, Voltairine de Cleyre, Bookchin… je pense que je vais avoir de quoi faire, enfin si j’arrive à trouver leurs livres.

Bonne lecture !