Éditions 1018. 264 pages. 2019.

Hello !

Je te présente « L’histoire incroyable d’un homme qui a vécu seul pendant 27 ans dans les forêts du Maine. » Dit comme ça ça fait un peu prétentieux mais en fait non t’inquiètes pas 😉

Un petit résumé :

En 1986 – c’était l’époque de Reagan et de Tchernobyl – Christopher Knight, un jeune homme intelligent et timide, décide de quitter la société des hommes pour vivre dans une solitude totale au cœur de la forêt du Maine au nord des États-Unis. Pendant près de 30 ans, il ne parlera à personne, fuira tout contact, apprenant à survivre au froid et à la faim grâce à son courage et à son ingéniosité. Pendant toutes ces années aussi, il réussira à s’introduire sans trop de dommages dans certains cottages pour trouver des vêtements, des livres, des piles, de la nourriture supplémentaire… qui lui permettront de traverser sous sa tente les terribles hivers de cette région américaine jusqu’à son arrestation en 2014.
Michael Finkel a été le seul journaliste auquel Christopher Knight a accepté d’accorder de nombreux entretiens, en prison et après sa libération.
Pourquoi a-t-il décidé de se retirer du monde ? Qu’a-t-il appris de ces 27 années ? Comment a-t-il supporté son retour dans la société ?
Un ouvrage qui n’est pas seulement un récit de survie mais qui pose des questions fondamentales sur la solitude, la vie des ermites, la cohabitation avec la nature sauvage, le monde intérieur, les contrastes de notre société. C’est aussi le portrait d’un homme qui a choisi de vivre à sa façon et qui au-delà des souffrances y a totalement réussi.

Un petit mot :

Lecture pour le Cold Winter Challenge menu Marcher dans la neige, nature writing.

Commencer avant Noël, je n’ai pas pris le temps de lire beaucoup et n’est accroché que moyennement au style, je viens tout juste de le finir.

Histoire vrai écrite sur fond de documentaire, l’auteur nous fait découvrir Christopher Knight, incarcéré pour vols multiples. Il vivait en marge de la société et volait uniquement pour survivre et surtout avec honte.

Son isolement n’a pas vraiment de raison, il a senti qu’il devait y aller et c’est ça qui est beau.

J’ai apprécié les passages qui parlaient de sa vie en solitaire mais ce n’est pas ma définition du vrai nature writing. Un peu trop de citations, d’interviews d’autres personnes ayant subit sa présence sans le voir. J’aurai préféré que ce soit lui qui nous raconte son histoire.

Bref :

Je ne penses pas que je pourrais m’isoler comme lui, bien qu’il n’est finalement pas été très loin de la « civilisation » à proprement parler. Son retour dans notre société est une torture et on essaie de comprendre son évolution mais je suis restée sur ma faim.

Bonne lecture !