Éditions Akata. 2019. 192 pages.

Résumé

Yuki Okada, à trente-trois ans, a tout pour être comblée : mariée et heureuse, mère d’une petite fille, elle exerce également le métier qu’elle aime – autrice de mangas. Aussi, quand elle consulte son médecin à cause de règles anormales, elle ne se doute pas de la terrible nouvelle qui l’attend : malgré son jeune âge, elle développe en effet un cancer du col de l’utérus. Chamboulée et perdue, elle ne saura d’abord pas comment réagir, et affronter cette épreuve que la vie lui impose… Pourtant, très vite, elle comprend qu’il lui faudra faire des choix. Mais entre les avis de ses proches et du corps médical, comment savoir ce qu’elle souhaite vraiment ?

Mon avis

Je n’aurai pas découvert ce manga si je n’avais pas suivi les Books Club de Livraddict, c’est la première fois que je participe et j’en suis ravie.

Ce manga évoque la vie de son autrice au moment où elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du col de l’utérus. Elle partage ses ressentis, les réactions de son entourage, la vie de famille qui change.

Je dirais que ce qui m’a le plus perturbé c’est son parcours médical, où le côté distant et insensible des médecins  était plutôt rude. Chaque médecin l’a renvoyé sur un autre, genre c’est pas son domaine du coup il ne se mouille pas. Même les « spécialistes » sont montrés avec des difficultés dès qu’il s’agit de parler aux gens. Et les dix médecins qui font leur visite en même temps et qui ne prennent le temps de rien. Ce n’est pas le sujet du manga mais je trouve que les hôpitaux sont tellement négligés du point de vu de la patientèle, les malades sont cantonner à des numéros sur des dossiers ou sont juste des maladies. Comprendre le patient et le rassurer ne compte pas du tout dans la guérison franchement. Je parle ici des docteurs, je sais bien qu’ils ne sont pas tous comme ça et heureusement. Mais la bienveillance fait défaut dans le milieu hospitalier, étant donné qu’il est devenu une entreprise capitaliste, il faut que l’argent rentre et tant pis si le personnel médical est débordé.

Désolée, je m’égare. Je reviens à Yuki, qui vit ça comme elle peut et essaye de ne pas déranger, c’est ça manière de ne pas y penser et de ne pas laisser la peur prendre le dessus. Heureusement qu’elle rencontre des personnes bienveillantes et est entourée de sa famille.

Conclusion

Finalement, on en apprend un peu plus sur ce cancer mais j’avoue que je ne sais pas comment je réagirai en apprenant que j’en suis atteinte.

Bonne lecture !