#maiennouvelles

Recueil de 14 nouvelles de 15 auteurs.rices. 2018. 284 pages.

13 à table ! 5 ans, ça se fête !

Mon avis

L’Apparition de Philippe Besson : Je ne connais Philippe Besson qu’avec « Arrête avec tes mensonges », que j’ai écouté en livre audio, et j’aime sa plume. Sa nouvelle est belle en renouveau. J’ai adoré.

Laissée-pour-compte de Françoise Bourdin : Je ne connaissais pas Françoise Bourdin sauf de nom. Sa nouvelle m’a un peu perturbé au début, trouvé un partenaire de vie à tout prix pour ne pas rester seule, et puis en faite je me suis dit que tout le monde recherche l’amour.

Le point d’émergence de Maxime Chattam : J’ai beaucoup aimé Maxime Chattam avec « La théorie GaÏa », le redécouvrir dans cette nouvelle fût un grand plaisir remplit d’inattendu. Bien que je ne la trouve pas appropriée pour ce recueil.

Big Real Park, que la fête commence de François D’Epenoux : Je découvre la plume de François D’Epenoux avec cette nouvelle et encore une fois je ne comprend pas sa place dans ce recueil, bien qu’elle soit percutante et me donne envie de lire autre chose de l’auteur.

Nuit d’ivresse d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne : Cette nouvelle représente tout ce je n’aime pas, la démesure, l’alcool à en perdre la tête, les remarques sexistes, le jeune patron pédant, l’employé qui veut se faire bien voir… Tout ça m’a irrité au plus haut point, mais l’histoire de Flore, un vrai régal.

Dans les bras des étoiles de Karine Giebel : Cette nouvelle est d’une émotion, tellement poignante que j’en ai pleuré, on est loin de la fête que j’avais imaginé dans ce livre mais elle est tellement criante de vérité. Et pour le coup à tellement sa place dans ce recueil pour les restos du cœur.

Une vie, des fêtes de Philippe Jaenada : Celle-ci ne m’a pas plu, je ne suis pas fan de cette période et n’aime que moyennement le côté historique. Tant pis.

Bulles amères d’Alexandra Lapierre : L’autrice nous raconte une histoire qui ne m’a pas vraiment touchée. Je dois être passé à côté.

La Crémaillère Agnès Martin-Lugand : Le couple de cette nouvelle est adorable, cette histoire montre que la communication et la confiance en soi est la clé de tout dans la vie de tous les jours.

Je suis longtemps restée une clématite de Véronique Ovaldé : L’autrice nous livre une histoire entre une jeune fille et son père, très émouvante.

Les cochons de Karl Lagerfeld de Romain Puértolas : Alors cette histoire était très drôle en personnage et idées ridicules.

Trouble-fête de Tatiana de Rosnay : L’autrice nous dépeint la vie parfaite d’une femme pleins de secret. La vie est un boomrang.

La Fête des voisins de LeÏla Slimani : L’autrice met en avant la domination d’un homme sur sa femme, c’est dur et n’arrive pas à me mettre à la place de cette épouse qui vit tout ça, c’est tellement irréel pour moi. Pourtant je sais bien que la réalité est tout autre malheureusement.

Le Goût des fraises sauvages d’Alice Zeniter : Bon, je ne sais pas quoi penser de cette nouvelle, elle est quelque peu déstabilisante. Je ne connais pas l’autrice, peut-être faut-il l’avoir déjà lu pour comprendre le message. Enfin de ce que j’ai compris, elle parle de racisme anti-blanc, anti-français blanc, enfin pour moi c’est ce qui ressort.

Conclusion

Toutes ces nouvelles partent sur un fond de fête mais je m’attendais à des histoires un peu plus feel-good, ce qui n’est vraiment pas le cas de la plupart. Bien qu’elles soient en majorité intéressantes et plus ou moins sympa, ça m’a un peu désarçonné. J’ai quand même apprécié quelques unes d’entre elles et je pense que je prendrais le prochain quand il sortira à la fin de l’année. Mes préférées sont celles de Philippe Besson et de Karine Giebel.

Bonne lecture !