
Éditions La Fabrique. 2019. 190 pages.
Résumé
Comment faire tourner les usines sans les travailleurs vigoureux, nourris, blanchis, qui occupent la chaîne de montage ? Loin de se limiter au travail invisible des femmes au sein du foyer, Federici met en avant la centralité du travail consistant à reproduire la société : combien coûterait de salarier toutes les activités procréatives, affectives, éducatives, de soin et d’hygiène aujourd’hui réalisées gratuitement par les femmes ? Que resterait-il des profits des entreprises si elles devaient contribuer au renouvellement quotidien de leur masse salariale ? La lutte contre le sexisme n’exige pas tant l’égalité de salaire entre hommes et femmes, ni même la fin de préjugés ou d’une discrimination, mais la réappropriation collective des moyens de la reproduction sociale, des lieux de vie aux lieux de consommation — ce qui dessine l’horizon d’un communisme de type nouveau.
Mon avis
Je l’ai lu pour le Club de Lecture Féministe des Antigones (#clfantigones ou sur le site Un invincible été), avec difficulté je dois l’avouer. Je crois que je n’étais pas dans le mood de ce genre de lecture. Trop politique et je pense que je suis passée à côté, je n’ai pas dû tout bien comprendre sur l’avis de l’autrice. Sinon je suis perplexe sur son féminisme « radical ».
L’autrice est apparemment contre la GPA. Je comprend que le corps de la femme lui appartient mais en quoi ce serait mal de « prêter » son corps pour un couple qui ne peut pas avoir d’enfant ? Je dis bien prêter et non vendre, tout se baserait sur le volontariat, seul le côté médical de la grossesse serait pris en charge par le couple.
Elle parle que les femmes est un salaire pour le travail domestique et le partage des tâches n’est jamais mentionné, ça me chagrine beaucoup.
Alors je sais qu’elle parle de la politique de Marx mais je ne pense pas avoir vu le côté féministe de ce dernier.
La prostitution créée par l’homme, pour le plaisir de l’homme et la mauvaise image de la prostituée auprès des femmes au foyer pour ne pas qu’elle s’échappe. La femme n’est qu’un exutoire pour l’homme qui rentre épuisé après sa journée de travail parce qu’il faut travailler toujours plus pour rapporter à l’État. L’épouse pour entretenir la maison et les enfants, la prostitué pour le plaisir et la détente.
Il est majoritairement question de la charge de reproduction qu’ont les femmes pour entretenir le capitalisme de nouveau travailleur. La femme travaille pour l’homme et pour l’État. L’homme travaille pour l’État.
Et avec tout ça, la culpabilité est rajouté parce que la femme est une mauvaise épouse, une mauvaise mère et une mauvaise amante si la maison n’est pas bien tenu, les enfants sont calmes et couchés quand monsieur rentre du boulot et en plus faut que le repas soit près et en dessert une petite partie de jambes en l’air pour apaiser monsieur.
Le divorce en rajoute une couche, on en vient à parler du fait que la femme doit avoir un orgasme pour rester à sa place d’épouse, c’est à dire à la maison.
Conclusion
Ce livre a été très dur à lire. Il regroupe différents textes qui reprennent un peu tous les même propos. Malgré son côté soporifique, j’ai compris quand même pas mal de chose sur le patriarcat et surtout que les gouvernant des États sont des connards avides de profits, il en faut plus toujours plus et tant pis pour le peuple, et encore plus pour les femmes.
Je comprend mieux l’éducation des hommes et des femmes qui ont été endoctrinés chacun pour être à la botte des États et de la production.
J’ai envie de dire, pardonne-moi ma vulgarité, FUCK LE CAPITALISME et FUCK LE PATRIARCAT. Même si je suis consciente d’avoir en moi les apprentissages d’antan et encore une vision erronée ou du moins pas complète du féminisme, du capitalisme et du patriarcat.
Cet article est plus long que d’habitude et encore je pense ne pas avoir parler de tout ce qui m’a révulsé dans ce livre.
Merci Pauline et Ophélie pour cette édition, je pense que je vais lire Féminisme pour les 99%, l’autre livre proposé pour avoir plus de visibilité.